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Pouvez
vous nous présenter NZH?
NZH aujourd'hui c'est 6 musiciens et 4 chants. C'est aussi toute une
équipe de potes et de bénévoles pour le son, les
lights, la gestion, le graphisme et le management. En fait autour de
la mise en place du groupe des amis motivés pour nous aider à
avancer sont venus nous apporter leurs compétences.
Voilà pour le NZH, mais j'aimerais aussi parler du Zion Posse
qui est le véritable moteur du groupe. C'est le noyau dur, un
posse toujours présent qui nous soutient inlassablement lors
de nos nombreux concerts. Encore une fois un Big Up et Big-Big Respect
pour eux!
NZH,
Le nom du groupe?
Le groupe est né en 1995 de la fusion de deux jeunes groupes
Essoniens: Le Natural Mystik et
le Zion High qui se sont regroupés
pour former le Natural Zion High
(NZH). C'est aussi simple que ça. Ces trois termes mis ensemble
sont notre bannière et traduisent nos influences et inspirations.
D'où
vient votre style musical et quelles sont vos influences?
Et bien comme notre style découle forcément de nos influences
et que celles-ci sont variées, nos chansons sont un peu le reflet
de cette variété.
On joue du Ska, du Roots, du Dancehall, le tout à notre sauce
en essayant d'éviter les stéréotypes. En fait on
a su développer notre style; on chante les textes sincèrement
en privilégiant souvent l'impact du message parce qu'on ne considère
pas que le Reggae est uniquement une musique de divertissement, mais
qu'il est aussi un cri du peuple.
Nos textes parlent donc de l'homme, de la société en essayant
d'avoir un regard humaniste sur les sujets que nous abordons.
L'histoire
de votre album et de ses chansons?
C'est 12 mois de préparation en totale autoproduction, à
rechercher les différents prestataires intervenant sur la fabrication
du disque et a maquetter dans notre local de répétition
les 12 titres qui constituent l'album.
Une fois arrivés en studio, c'etait le grand speed! En effet
on ne disposait que d'une semaine d'enregistrement et de 4 jours de
mixage, autant dire que c'était du 24/24. Pour une première
approche, tout s'est bien passé même si on a pas réussi
a faire tout ce qu'on voulait.
Pour nous les textes de l'album évoquent des sujets de société,
des problèmes de violences, d'intolérance, de racisme...
On s'intérèsse aussi aux rapports entre l'homme et la
planete, au fait qu'aujourd'hui tout va plus vite et à n'importe
quel prix "L'Homme
court". On aborde aussi des sujets plus spirituels comme la
foi "L'Amour de
Jah" ou l'amitié "Inspiration
naturelle".
Qu'est-ce
que vous pensez de la
scène reggae française?
Elle est bien là, en plein essor. Même si elle reste encore
"Underground" , les choses bougent: On voit de plus en plus
de groupes comme le notre arriver sur la scène française.
Nous sortons à peine du stade embryonnaire; le reggae français
est jeune. Il commence à passer à la radio en Angleterre
et en Italie, à peine à se produire sur scène en
Allemagne, voir au Canada pour les grosses prods. D'ailleurs, même
en France le Reggae a du mal sur les grosses radios. Néanmoins
la nouvelle génération suit les voies toutes tracées
qu'ont ouvert les groupes les plus connus, les grands frères.
Les médias sont encore un peu frileux, mais le public est bien
présent, les liens se tissent, les collaborations fleurissent
et tout ça dans un bon esprit.
Quels
sont vos pires et meilleurs souvenirs de concerts?
Le pire souvenir ... on ne sais pas. Il faudrait faire un sondage au
sein du groupe. Mais bon pour le meilleur, le concert au Zénith
de Paris en 1ère partie de Sinsemillia fait l'unanimité.
C'était une très grosse émotion, c'était
FULL UP!
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