pour voir votre pub ici, contactez nous.

MIKEY DREAD at The Controls

Le reggae est parfois injuste, on vous l'a déjà dit pour ce qui est des musiciens et du manque de reconnaissance dont ils patissent; mais parfois c'est vous même, mélomanes, qui êtes frappés par l'injustice du reggae, qui souvent pour des histoires de productions, de distributions, d'argent quoi ! ne passe pas les frontières...
MIKEY DREAD rentre un peu dans ce cas de figure; bien sûr, certains d'entre nous le connaissons de longue date, pour ses singles Roots qui parfois sont arrivés en France ou pour ses albums importés d'Angleterre, et surtout pour sa voix si particulière.

Mais savez vous que Mikey DREAD est une réelle légende du reggae, on l'appelle même Dread at The Controls.
En Jamaïque, aux Etats-Unis, où il vit maintenant, Mikey est connu et reconnu pour ses talents de chanteur, producteur, animateur, depuis la fin des années 1970...
Et nous, en France, nous ne connaissons que vaguement quelques bribes de son histoire, qui pourtant fait partie de l'Histoire du reggae.
Nous sommes très content de vous présenter Mikey Dread, qui nous a accordé une interview spéciale, pour vous et pour vous.

Ecoutez MIKEY DREAD ALBUM
WORLD TOUR
en realaudio


BeholdJah

LovingYou

WorldTour

OriginalGeneral

BeholdJah

princess

Où et comment as-tu grandi ?
J'ai grandi en Jamaïque et jusqu'à l'âge de 12 ans, j'ai vécu entre Port Antonio près de Portland sur la côte Est de la Jamaïque, et à Negril à l'extrême ouest de l'île. J'ai toujours été curieux des choses de la vie et fasciné par les inventions concernant les transmissions radio.

Comment as-tu commencé à t'impliquer dans le reggae ?
J'ai été conduit à la musique en écoutant les Juke Box et les Sound System, et puis de temps en temps je me suis mis à jouer des disques comme DJ pour le Sound de mon ami Howard Golding : Safari Disco, c'est de là que je viens ; plus tard j'ai aussi joué avec Sounds of Music.
Puis j'ai commencé à écrire des chansons pour moi-même, aussi pas mal de poèmes, et j'ai écrit des articles dans le magasine de l'école qui était publié dans un journal appelé The Children's Own, dirigé par le Gleaner, un quotidien jamaïcain.
Après avoir réussi mes études à Port Antonio, j'ai fait des études d'ingénieur électricien et mécanicien à Kingston au College of Arts Sciences and Technology, aujourd'hui appelé Université de la Technologie.
Quand j'ai quitté cette école, j'ai trouvé un travail comme technicien opérateur à la JBC (Jamaican Broadcasting Corporation). A partir de là j'ai mis en place des programmes reggae…. Dread at the Controls radio programming

D'où te vient ce nom, Dread at the Controls ?
On m'a donné ce nom quand j'ai pris les rênes de la programmation et que j'ai contrôlé la musique à JBC, en donnant à la nation leurs sons favoris et des dubplates.

Quand as-tu commencé à chanter et découvert la particularité de ta voix ? quelle est la première chanson que tu ais enregistrée ?
Ma première chanson : Love the Dread, a été enregistrée au studio de King Tubby à Waterhouse Kingston, en 1977. Je savais que mon style était différent et j'ai essayé de lui mettre un nom dessus, je l'ai appelé " ton naturel " (natural tone), alors je chante comme je suis. Quand tu entends ma voix, tu te dis que tu l'as déjà entendue auparavant.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de producteur ?
Mes meilleurs souvenir sont Earl 16, The Ovationz, Wally Bucker, Michael Israel, Rod Taylor, Sunshine, Blacker Starr, Junior Murvin et Sugar Minott

Ton travail en Angleterre avec les Clash, est considéré par les spécialistes comme le début de l'expansion internationale du reggae ; comment as-tu rencontré ce groupe ? et comment as-tu décidé de travailler avec eux ?
Les Clash. Bon ! j'ai travaillé avec eux sur quelques morceaux qui pour moi ont révolutionné le monde du rock. J'ai été très content de travailler avec eux. Ils m'ont toujours bien accueilli.
Aujourd'hui, je considère ce travail comme un accomplissement au point de vue de l'ouverture d'esprit, qu'il a apporté sur les gens ; depuis nous savons qu'il n'y a plus de frontières et que notre âme brillera sur tous les fronts.

Est ce que tu fais toujours de la production aujourd'hui ?
Oui, je produis toujours quelques artistes. Aujourd'hui je ne produis plus seulement de la musique, mais aussi des clips vidéos, des publicités et des documentaires pour la télé.
D'ailleurs si vous connaissez quelqu'un qui chercherait une production Roots and Culture Pro, qu'il me mail à dreadatthecontrol@yahoo.com .
Je suis licencié en communication internationale, alors je laisse mon esprit ouvert et informé du développement des médias et technologies, dans la musique et dans la radio et TV diffusion.

Tu travailles dans le monde entier, et tu vis aux Etats Unis, est-ce que tu as gardé des contacts avec la Jamaïque ?
Je suis toujours en contact avec mes racines, la Jamaïque. Je ne peux pas vivre sans elle.

Qu'est ce que tu penses de la nouvelle génération rasta en Jamaïque ? Comment es-tu impliqué avec rastafari ?
Je vois rastafari comme le chemin pour le monde entier. Nous sommes tous les enfants de Jah. Nous vivons pour Jah, et pas pour nous même.

Est-ce que tu connais le reggae français ?
Yea, je connais un peu le reggae français. Vous devez continuer !
Le reggae est pour tous les gens, sans jugement de race, de culture ou de couleur. La musique est diverse et spéciale ; c'est l'énergie. Ma musique est une thérapie pour l'âme.

Après plus de 25 ans passés dans l'industrie du reggae, tu es considéré comme un spécialiste, et avant tout un pionnier dans de nombreux domaines, comme la musique, la radio, la TV, et tu n'as jamais cessé de faire passer ton message petit à petit ; mais je me rends compte aussi que tu es un éternel étudiant !
Yes man, le savoir est le pouvoir. J'ai réussi à prendre du temps pour faire mes études parce que j'aime communiquer, et je devais trouver le moyen d'interpréter mes mots avec des images. Depuis je peux faire passer le vrai message ; aussi, la production vidéo me permet de préserver notre héritage et de faire découvrir au monde l'histoire du reggae, sans manières, du point de vue d'un jamaïcain.

Ces dernier temps je tourne beaucoup à Hawaï et aux Etats Unis. Je tourne avec mon groupe, Original Soul Syndicat, qui comprend des musiciens comme Fully Fullwood à la basse, Santa Davis à la batterie et Tony Chin à la guitare, et aussi mon ingénieur Scientist que j'amène partout où nous jouons, alors tu vois dans mon crew tout le monde est une star et un pionnier du reggae à sa manière. Je suis fier d'avoir un tel groupe.

Mikey Dread, nuff respect, merci, as tu quelques mots à rajouter pour ton public français ?
Greetings à toute la communauté du reggae français, vous me manquez, vous avez toujours compté parmi mes plus fidèles supporters.
En septembre, je vais venir jouer en Angleterre, si vous souhaitez me voir en France, vous pouvez contacter mon agent Chris en Angleterre au (44) 1200-444-544

Je voudrais aussi encourager tous les jeunes qui aiment le reggae, à aller de l'avant et à prendre leur place dans la musique, il y a tant de voies à prendre, il y a une place pour vous aussi.

One Love, Mikey Dread, The Original and only Dread At The Controls.

RubenXela/Mikey Dread

Pour le moment il est encore assez difficile de se procurer les albums de Mikey, mais vous les trouverez sur son site ou sur les sites internet de vente de disques
HAUT DE PAGE

pour écouter ces extraits, vous avez besoin du lecteur RealAudio (gratuit version basic)
Si vous ne l'avez pas vous pouvez le télécharger sur le site realaudio

DISCOGRAPHIE



















DREAD AT THE CONTROLS sur Internet

Quand vous aurez vu le site de Mikey Dread, vous aurez de suite compris ce qu'il veut dire quand il dit se tenir au courant des nouvelles technologies.

Un site réalisé sous Flash, avec des animations simples mais bien originales.
Sur le web de Mikey, entièrement en Anglais, vous trouverez une biographie, sa discographie, ses dates de concerts, des photos, et vous pourrez aussi acheter ses disques.
MIKEY DREAD.COM

Votez pour ce site !          votre adresse email gratuite. votre nom@jahmusik.net
©Jahmusik 2001/2002 - all right reserved mangeur de cigogne