En 1987, dans le Paris des Sounds systems, un chanteur nommé Jesse Cool et un tchatcheur nommé Big Dady font leurs premières armes grâce au KNS kwame n'kruma sound de Bunny Dread.
En 1989, ils créent le Sun Djata avec Rico, Big Red, Daddy Mory, Colonnel Maxwell et le possee Jam.
Ce sound system devient très vite une des références en la matière et aligne de nombreuses prestations dont le Printemps de Bourges, le Festival du cinéma africain, la première partie du légendaire Denis Brown, et celle d'Ijahman ainsi que le festival carribéen à Amsterdam .
En parallèle Jesse Cool chante dans le dynamique Freedom Sound |
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avec Chico Dr kotch, Karim B, Ali Baba et Little Danny. Big Dady donne de la voix au Spartacus Dub Commando et fait une étonnante première partie de MC Solaar.
En 1995, Big Dady intègre le Freedom Sound et c'est à cette époque qu'ils travaillent leur combinaison chant-tchatch. Par la même occasion, ils créent et animent l'émission Reggae Nice Time sur D4B FM.
En 1998, ils enregistrent avec Yao et Phil du groupe Djins un 7 titres.
Une Démo est abondamment distribué dans le milieu professionnel de la musique, radios, diffuseurs de concerts, etc...
En janvier 1999, Jesse Cool et Big Dady décident de donner un nom à leur entité musicale: Yorou.
Quelques mois plus tard avec le In Out Expérience, ils commencent une longue série de concerts. Michel Sélesky et Rico se proposent de soutenir le groupe en leur donnant une aide logistique importante pour leur développement.
Après une sélection, Yorou sera admis à participer au chantier des Francos, animé par Philippe Albaret, une expérience enrichissante. Notons également un surprenant passage a pollen de jean louis foulquier sur France inter.
En 2000, sortie d'un titre de Yorou, " Guerre à la guerre ", sur la Kompil du chantier. Ils font encore de nombreuses prestations dont deux concerts au MCM Café dans l'année et un autre au festival des Francofolies. |
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En 2001, Yorou fait la connaissance d'Aly Diallo, chanteur/guitariste du groupe Talif, très vite une complicité musicale s'établie, évidemment il intègre le groupe.
Ensemble ils travail sur de nouvelle composition et il les initie a la musique mandingue. Nouvelle participation en avril au chantier des francos.
Cette même année ils rencontrent Earl Sixteen grâce au Dubwise Factory et l'invite en guest star lors d'un mémorable concert de Yorou avec des membres du Talif dans le Festival des Jeudis Niortais.
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En 2002, c'est la préparation et l'enregistrement du premier album de Yorou en co-production avec le Dubwise Factory.
Il faut savoir que ça fait plus de dix ans que Jesse cool et big dady connaissent Serial P le compositeur de la musique, alors que Don Dada collabore a la direction artistique et assure l'apect technique des prises de voix.
Au fur et à mesure des rencontres, des duos et des scènes naît une complémentarité de voix et d'affinités entre Jesse Cool et Big Dady.qui concrétise tout et exprime un talent mature.
En 2004, il sorte un nouveau single chez Patate records : MAMA AFRICA A écouter en exclusivité sur leur site |
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Yorou signifie "guerrier" en Cotocoli dialecte du Togo.
Leurs chansons expriment " un combat ".
Mais lequel ? Celui contre les inégalités sociales, l'injustice, la corruption, le racisme, toutes formes de violences ,de conflits armés,ainsi que le fanatisme religieux ou les dégâts sur notre environnement.
Chaque tare de l'humanité est disséquée avec la lame du verbe. Yorou est l'esprit guerrier au sens noble du terme et fait modestement la guerre à la haine par l'amour, la guerre au mensonge par la vérité, la guerre à l'ignorance par la connaissance, le tout en parole et musique avec détermination et bonne humeur.
Mais le dire n'est pas suffisant, il faut agir et chacun à sa mesure en cultivant le sens du juste comportement et la noblesse du cœur.
A chaque fois que nous remportons une victoire sur nous-même, c'est
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l'humanité dans son ensemble qui en bénéficie.
C'est peut-être utopique, mais Yorou veut y croire.
A la manière de Sai Nat de Sirdhi, Mahatma Gandhi, Martin Luther king, Mandela et bien d'autres encore.
Si nous nous laissons aller, qu'aurions nous à laisser aux générations futures ? |
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