pour voir votre pub ici, contactez nous.

imprimer la page
Non, non, nous ne nous sommes pas trompés et vous avez bien compris. C'est bien OMAR PERRY, fils du légendaire Lee scratch Perry que nous avons interviewé pour cette édition.
Né à Kingston en 1968, dès l'âge de 5 ans OMAR joue de la batterie pendant que son frère l'accompagne au clavier. On le retrouve quelques années plus tard derrière le micro avec sa soeur Marsha, puis avec les Upsetters Juniors, le groupe familliale. Omar continue sur cette voix et en ambassadeur du reggae, il propage les vibes partout où il sème. S'il n'y a aucun doute sur le fait que l'image que renvoie son père l'ait inspiré, il ne faut pas oublier non plus que son ombre a aussi été pesante et le reste encore aujourd'hui. Pas facile d'être le fils d'un des plus grands génies de la musique contemporaine pour faire son propre chemin ! Au début des années 90, il travaille comme ingénieur du son au Studio "New Breed". Au fil des années on le voit apparaitre auprès d'artistes tel que Earl 16, Gossie P, ou encore chez le producteur Adrian Sherwood pour qui il enregistre son premier Tune en 1999 ; et même en Afrique, en Gambie, où il passe 3 ans
avant de s'installer en Belgique. Bon ! Je crois que je ne vais pas vous faire languir d'avantage, découvrez en exclusivité (première interview qu'il accepte) un artiste qui entend bien faire parler de lui ces prochains temps : OMAR PERRY
 
J'ai lu dans ta biographie que tu as commencé ta carrière musicale avec tes frères et soeur au Black Ark Studio. Est-ce que vous avez enregistré quelque chose à cette époque ?
Il ya peu de choses qui ont été produites de cette époque ; mais je n'étais encore qu'un enfant, ce ne sont pas des choses que je prenais vraiment au sérieux, c'était une distraction. Mais tu peux nous entendre, moi et ma soeur sur "Thanks We Get" de Junior Byles.

Est-ce que votre duo familial avait un nom ?
Non, on était juste Omar & Marsha.

J'imagine que tu as du voir pas mal d'artistes passer par le Black Ark à cette époque, est-ce que tu en as tiré des influences ?
A l'époque la situation était totalement différente de ce qu'on pourrait s'imaginer. Je n'étais qu'un tout jeune gamin et je n'imaginais pas du tout le futur. Je vivais ça comme un bon feeling et j'étais content de me retrouver avec Bob Marley, Junior Byles et tous les autres.
 
Les rubriques

SOMMAIRE

MP3

CADEAUX

INTERVIEWS

DOSSIERS

NEWS

CHARTS

NOUVEAUTES

CONTACTS


Votez pour ce site !

OMAR PERRY - DOUR 2003 - copyright JAHMUSIK.net

Qui était ton artiste préféré ?
Il y en avait pas mal, alors je ne pourrai pas vraiment te le dire, mais quoi qu'il en soit tout le monde sait que le meilleur et sans conteste à l'époque, c'était Bob. Que ce soit pour Scratch ou pour le reggae music, Bob est la meilleure chose qui leurs soient arrivé.

Quelques années plus tard tu as commencé à apprendre le métier d'ingénieur du son !
J'ai commencé de manière vraiment étrange. Au départ, je voulais faire de la musique ! Mais le studio dans lequel je m'étais rendu était tellement petit qu'il fallait que je fasse tout si je voulais avoir quelque chose de bien !

Donc au départ il n'était pas question que je me mette derrière la console, mais il n'y avait personne pour le faire ! (rires) Ca a été une très bonne expérience !

C'était en Jamaïque ?
Ouais. C'était vraiment une bonne expérience !

Quand as tu fais le choix entre le chant et le DJ ?
En fait, quand les choses ont commencé à devenir plus sérieuses, on a formé un groupe avec mon frère et ma soeur : The Upsetters Juniors. A cette époque, on chantait tous, mais il pouvait nous arriver de tchatcher aussi. On essayait déjà d'être originaux, de regarder vers le futur, on ne voulait pas faire le même son qui avait déjà été fait.

Scratch avait un oeil sur ce que vous faisiez ?
Je n'ai jamais trop su ce qu'il en pensait. Personnellement, je me contentais de faire mes trucs, je n'ai jamais essayé de marcher dans ses trâces.

 
J'imagine que ça doit être même parfois pesant dans des interviews, dans tes rencontres ... d'être le fils de LEE PERRY. Comment le vis-tu ? Est-ce que c'est plutôt bénéfique ou déplaisant ?
D'un côté il y a du bon, puis d'un autres, ça me pousse à travailler pour être moi-même. Ca fait toujours plaisir d'entendre dire : "c'est Omar Perry, le fils de ...", mais je préfère largement quand les gens disent :"Omar Perry a fait quelque chose de bien.", c'est ça qui me donne le plus de force et c'est pour ça que j'essaie de toujours travailler plus. Il a fait ce qu'il avait à faire et c'est en place ; de mon côté je dois à présent faire mes trucs et avancer.
 
Quand as-tu quitté la Jamaïque pour te rendre en Europe ?
J'étais encore en Jamaïque il y a 5, 6 ans. Je me suis rendu tout d'abord à Londres, puis je suis parti pour l'Afrique.
Je suis resté en Afrique à peu près 3 ans, en Gambie. C'est une expérience qui m'est arrivée comme ça ! rien n'étais programmé, j'ai suivi mon chemin.

Qu'est ce que tu faisais là-bas ?
J'étais un peu là-bas comme un ambassadeur pour le reggae music. Je leur ai donné la vibe, l'inspiration, le reggae music ! J'encourageais et aidais les jeunes qui voulaient chanter. J'avais mon émission de radio et il m'est arrivé plusieurs fois de mettre en place des émissions dans les villages.

Tu es resté connecté avec ces gens là ?
Pour moi, je suis toujours connecté. Même si je n'ai pas de contacts directs avec les gens de Gambie, je sais qu'il y a un feeling entre nous.

Après l'Afrique, tu es retourné en Europe ?
A ce moment je ne voulais pas non-plus me restreindre à l'Afrique, je voulais

OMAR PERRY - DOUR 2003 - copyright JAHMUSIK.net

m'ouvrir plus encore et que mon travail soit international. J'ai donc pensé qu'il était temps pour moi de passer un autre cap et je me suis retrouvé en Belgique.
A présent, la prochaine étape est de faire quelque chose sur la route, avec des bonnes productions.

Bruxelles, la Belgique ... c'est juste une étape pour toi ?
C'est plus qu'une étape... Je vois plutôt ça comme un spot à partir duquel je peux graviter et aller où je veux. Je remercie tous les jours rastafari de me donner cette force, de me permettre de faire mon travail et de me retrouver dans tous ces endroits.

Tu comptes continuer en sound system ou plutôt te recentrer sur ta carrière, sur scène ?
Pour moi la scène et le sound system, c'est la même chose. Avec le sound c'est facile pour moi, je peux faire les deux, chanter et mixer.

Tu travailles sur une production alors ?
Oui, c'est ma prochaine étape. Ca va bientôt arriver !

Tu as déjà commencé à enregistrer quelque chose ?
Oui, j'ai des chansons pour un album, mais je pense que pour le moment, c'est mieux de me faire connaître, de jouer, de faire des scènes, des sounds ... de faire connaître mes chansons.

Peux-tu nous parler des gens avec qui tu travailles en Belgique ?
Ben ! En fait mon sound est particulier ! C'est un One man sound system (rires), je suis seul. Je ne travaille avec personne en particulier ici, mais si les gens veulent me voir, où que ce soit, je suis là. J'aimerais bien travailler avec des gens, mais c'est comme ça, pour le moment je n'ai personne avec moi. Mais je te dis, les gens ont besoin de vibes partout, alors tu peux me voir à Bruxelles à Anvers, à Gent.

On espère bientôt te voir en France aussi, Respect ...

OMAR PERRY / Rubenxela - Juman - Jahmusik.net

HAUT DE PAGE

Jahmusik 2001 - 2003 © all right reserved